Dubaï, la fin du mirage?

Quiconque a déjà visité Dubaï n’a pu être qu’émerveillé par le faste de cette ville et son opulence. C’est l’une des villes les plus impressionnantes qu’il m’ait été donné de voir. Aujourd’hui, on apprend que le riche Emirat est quasiment en « faillite », incapable d’honorer les traites de ses géants nationaux que sont les groupes de construction. La note de l’Emirat qui traduit la confiance des investisseurs en fonction de son degré de solvabilité à été dégradée. Ou comment achever le chameau à terre…

Dubaï est un mirage dans le désert, le moindre grain de sable dans le rouage financier conduit à la faillite d’un système ou la richesse est virtuelle. Cet Emirat a été bâti par les immigrés asiatique et il y a fort à parier qu’ils seront les premières victimes de l’effondrement du château de cartes.

Les grattes-ciel de Dubaï ne sont pas bien différents des pyramides d’Égypte. Edifices démesurés, bâtis par des esclaves ou des ouvriers exploités et qui à la fin finissent abandonnés, vestiges d’une puissance éphémère et de la folie des grandeurs.

Dubaï, dans les années 90.

La même avenue, en 2009.